Le bruit numérique : comment l’usage des écrans agit sur le cerveau de nos jeunes (et sur le nôtre)
- Clinispa Kaméva

- 29 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 juil.
Comment accompagner nos jeunes face à l’usage excessif des écrans?
Dans notre pratique à la clinique, ce sujet revient souvent : l’omniprésence des écrans, des réseaux sociaux et des plateformes de contenu dans la vie des jeunes — mais aussi dans celle des adultes. Nous avons ces discussions en famille, avec nos clients, entre collègues. Et toutes révèlent la même réalité : une saturation.
L’agitation, la violence des propos, la difficulté à se concentrer, les troubles du sommeil et même les signes de déprime se multiplient chez des jeunes pourtant entourés et aimés. Plusieurs parents nous disent : « Je veux savoir où est mon enfant, c’est pour ça qu’il a un cellulaire. » Et ils ont raison. Mais savons-nous vraiment où il est lorsqu’il est absorbé dans ce monde numérique ?
Une dopamine en surdose… et une vie « normale » qui semble fade
Chaque notification, chaque scroll, chaque vidéo stimule le système de récompense du cerveau en libérant de la dopamine. Cette molécule est impliquée dans la motivation, le plaisir… mais aussi dans la dépendance.
Ce qui inquiète les chercheurs — et ce que nous constatons dans notre pratique —, c’est que cette stimulation constante réduit la capacité à apprécier les choses simples : un repas en famille, une marche en forêt, une discussion sans distraction. Le cerveau s'habitue à l’intensité. Résultat : la vie quotidienne devient neutre, presque plate, et parfois insupportable.
Et nous, les adultes ? Nous ne sommes pas épargnés.
Nous aussi, lorsque nous sommes fatigués, nous avons tendance à nous évader en scrollant, pensant prendre une pause. Pourtant, cette pause vole souvent notre sommeil, draine notre énergie, et alimente une roue qui tourne trop vite.
Ce n’est pas un jugement, c’est une observation. Et dans notre mission d’optimisation de la santé, nous croyons qu’il est important de remettre en lumière ces habitudes, d’en parler ouvertement, sans blâme.
Un outil puissant… mais ambivalent
Nous ne sommes pas contre la technologie. Bien utilisée, elle peut soutenir l’apprentissage, maintenir les liens sociaux, offrir un accès à du contenu enrichissant. Mais elle doit être encadrée. Comme un couteau, elle peut être un outil… ou une arme.
Le défi ? Le bruit extérieur est immense. Même les parents les plus conscients se sentent dépassés par l’intensité des contenus, les algorithmes, la pression sociale. C’est là que nous croyons que l’accompagnement est essentiel.
Comment faisons-nous le pont, à la clinique ?
Chez Clinispa Kaméva, notre approche est intégrative. Nous ne séparons pas la santé physique de la santé émotionnelle, relationnelle, mentale. Lorsque nous accompagnons des familles, des adolescents, ou des adultes en quête d’équilibre, nous parlons aussi de ces usages numériques. De leur rôle dans les troubles du sommeil, dans l’agitation intérieure, dans la perte de motivation.
Et surtout, nous offrons des pistes concrètes d’observation, de réflexion, de réajustement. Avec douceur. Avec fermeté, parfois. Mais toujours avec la conviction que chacun peut reprendre du pouvoir sur son énergie, sa concentration, et son bien-être.
Ce que vous pouvez observer (et discuter à la maison)
Voici quelques pistes à observer sans jugement, pour ouvrir la discussion en famille :
Temps d’écran : combien de temps passe-t-on sur les écrans, et à quel moment de la journée ?
Type de contenu : nourrissants ou drainants ?
Effet sur l’énergie : est-ce qu’on se sent vidé ou inspiré ?
Retrouver le plaisir : que pourrions-nous faire pour retrouver du plaisir dans la simplicité ?
Et si on en parlait ensemble ?
Nous croyons profondément que l’observation de nos habitudes est la première étape vers une santé épanouie. Si vous sentez que la fatigue, la pression numérique, ou l’isolement vous touchent (vous ou vos enfants), nous sommes là. Nos services en psychologiques, en accompagnement familial, en massothérapie, en soins infirmiers ou même en accompagnement pour développer de saines habitudes de vie.
Parce qu’optimiser la santé, c’est aussi apprendre à dire non à ce qui nous vide, pour dire oui à ce qui nous élève.






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